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Ici, c'est comme Les Feux de l'amour
Quand on croit que c'est fini, et ben non, c'est pas fini. Même quand y a plein de "mais" qui me disent qu'il faut arréter.
Il y a plein de "mais", mais comme dirait Mamie Georgette quand elle nous demandait, à mes cousins et à moi, de nous laver les mains avant de faire péter le clafoutis aux cerises en bocaux Andros: "Y a pas d'mais..." Elle comprenait pas grand chose aux subtilités des mots, Mamie Georgette, quand on était petits. Le mot "mais" ne devait pas exister, ni "par contre" (il fallait dire "en revanche"). Et si tu t'amusais à dire "merde" j'explique pas le problème.
Avec Andy et Pénélope, on est partis tous les trois pendant deux semaines dans la maison d'une tante au cinquième degré du père à Pénélope. C'était un truc dans le très Sud Est, là où on était un peu épargné par la pluie, la grêle et le verglas. Il y avait carrément une piscine dans le jardin et tout. ("CONCOURS DE PLONGEOOOOONS" a hurlé Andy en se lançant dans un quadruple salto vrillé qui s'est tranformé en plat du dos d'une violence rare qui a vidé la piscine de trois quarts, et qui lui a à moitié retiré le short de bain. Il a dit pouce en essayant de reprendre sa respiration et on a abandonné l'idée.)
Je place ce séjour dans mon Top Faïve des meilleures vacances. On s'allongeait dans l'herbe pour discuter jusqu'au milieu de la nuit, en buvant notre bière à la cerise ; on sortait en ville dans des bals musettes (ou en boîte). On s'est fait quelques potes avec qui on a passé l'essentiel de nos journées la deuxième semaine, et qui avaient un petit voilier.
Je me demande comment je vais faire sans Andy et Pénélope l'année prochaine, vu que je quitte Paris. Je trouve que ça craint un peu. Quand je leur ai dit, j'ai tremblotté du menton, mais Pénélope m'a crié "Eh mais, c'pas grave, on viendra squatter chez toi. On salira tout et on repartira." Cool.
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