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POUFPOUF GIRLS notre ascencion vers la sagesse

POUFPOUF GIRLS notre ascencion vers la sagesse
3 février 2009

Plus forte, plus belle (heu), elle revient...

Si tu l'aimes encore.


http://djioudith.canalblog.com

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4 octobre 2008

Voilà

Voilà.
Oui voilà quoi.

C'est fini.

J'avais pensé ne jamais arréter ce blog, mais il faut se rendre à l'évidence, depuis quelque temps (depuis pas mal de temps en fait), c'est un peu l'désert par ici. J'écris pas beaucoup de notes.

C'est donc ma dernière note ici. Je ne pense pas revenir.
Comme aux Césars, je voudrais dire merci, à ceux qui m'ont lue et commentée, certains depuis vachement longtemps d'ailleurs. Franchement, j'aurais jamais continué ce blog aussi longtemps si j'avais pas eu la preuve que les gens lisaient et appréciaient ce que j'écivais. Donc merci beaucoup.

Ca me rend un peu triste de le quitter.

Voilà.
Oui voilà quoi.

C'est fini.

24 juin 2008

Boulets


Purée, faut que je reprenne ce blog en main.
Sans blague, j'ai retrouvé des sauvegardes de mon blog depuis le début, au cas où 20six merderait (pour une fois j'ai eu une idée intelligente, je me reconnais pas), et, comment dire, ça a plutôt évolué ce truc. Je ressens même de la honte en lisant certains posts.
Quest-ce qu'on est immatue quand on est jeune ahahahaha (déclara une grosse gamine).

Bon les mecs, c'est les vacances. Et je vais te dire, j'les ai méritées, nan je te jure c'est sérieux. Cette année j'ai lu pleins de trucs inutiles, j'ai disserté sur pleins de trucs inutiles, mais les grands te disent que bien sûr que si ça sert à ketchose, espèce de p'tite conne.
Moi je brille pas trop au firmament des intellectuels. Entre Nietzsche et moi, il y a, comment dire, non ce n'est pas un gouffre, ce serait plutôt  un trou noir, celui qui aspire les fusées. Et bizarrement, même les profs les moins finauds, ils sentent ces choses là. Et quand Jivé me souffle les réponses lorsqu'un prof me pose une question (donnez moi la définition exacte du chômage selon le BIT s'il vous plait , oui, vous là), là j'ai la haine. Sérieux, qui connait la définition du chômage selon le BIT, là comme ça à chaud? Bon le problème c'est que, cette phrase, c'est exactement ce que je lui ai répondu. Hilarité dans le TD, surtout Aurélien (nan mais lui je peux pas le saquer).
Et Aurélien vient nous voir après et dit à Jivé "Elle est marrante Judith." J'aime pas trop être marrante quand je ne l'ai pas décidé.
Je me sens boulet.

Mais comme c'est les vacances, ce joyeux sentiment s'efface au profit, du vide intersidéral (celui qui aspire les fusées). Car le fait est là, maintenant que j'ai ni dissert, ni horaires à respecter pour aller en cours, je reste chez moi, je fais rien. Pénélope est )à New York, et Andy, il me saoule. Bon alors, j'ai revu 2 ou 3 personnes du lycée, mais comme d'habitude depuis la fin du lycée, je me fais chier avec eux.
Je suis un boulet aigri.

Bon quand même, j'ai passé une semaine de folie avec Jivé, Denise et Suzanna en Bretagne, dans la maison secondaire de Denise au bord de la mer. "Mais t'habites déjà en Bretagne (je lui ai dit) Pourquoi ta maison secondaire elle est en Bretagne?". A travers gros mots et jurons, j'ai plus ou moins compris que quand on est Breton, on est Breton ; et que la Cote d'Azur ça pue, d'ailleurs j'y suis jamais allée. Je lui ai répondu qu'il y avait les Landes aussi. Elle est devenue rouge homard et a hurlé que les Landes c'était comme la Bretagne, mais en moins bien, et qu'il y avait trop de touristes.
Bref, les Bretons, on dirait pas comme ça, mais ils ont le sang chaud.
Cette semaine n'a été que pure folie : rien à faire, aucun magasin à moins de cinq kilomètres, pas de boîte, pas de bowling, pas de ciné ("sauf dans la salle des fêtes, ils passent A l'Est d'Eden")en fait, rien que nous dans l'immensité de la steppe bretonne. Pour moi , ça a été un vrai retour à la vie sauvage, comme dans Walden ou la vie dans les bois. Non je dec.
Pour Jivé ça a été plus difficile. Exemple. Un jour, Denise a fait "il fait beau, ça vous dit de faire du kayak ? on les loue pour l'aprème et on va sur une plage sans personne." On a tous opiné du bonnet. Denise a sorti des sandales méduses, et a dit "Allez, mettez ça." Elles n'étaient pas à notre taille, mais on a quand même sauté dedans. Sauf Jivé. "Attends je vais pas mettre ça, c'est bon, c'est moche, j'y vais en tongs." Comme une même femme, on a levé les yeux au ciel. Puis Denise lui a fait un plaquage et a entrepris de lui délacer ses all star. C'est incroyable comme Jivé peut avoir de la force quand il s'agit de son staïle. Parce que pour faire rouler Denise sur le côté et lui immobiliser les mains, il faut vraiment être un surhomme (ce qu'il n'est evidemment pas ahahahahah non). Il est donc parti sans ses méduses, avec ses tongs, Denise est partie avec une grosse envie de cogner, Suzanna avec sa bonne humeur inaltérable, et moi, heu, avec mes sandales trop grandes (la soeur de Denise doit avoir des péniches à la place des pieds sérieux,  je les serrais au max et  j'en perdais tout le temps une, ce qui a rendu le chemin un peu plus longuet). Au bout d'une demi heure de marche sous le cagnard (oui, ça existe en Bretagne) nous avons gentiment loué des kayaks.  Denise filait comme une fusée sur l'eau, sans sembler faire le moindre effort. J'étais pleine de jalousie. Je lui ai dit "Course jusqu'au rocher" et j'ai perdu de façon assez humiliante. "C'est normal qu'il y ait de l'eau dans les trous pour les pieds?" a demandé Jivé. "Ta gueule" lui a répondu Denise. Par le fait, Jivé a vraiment cru que ce n'était pas normal, et que s'il mettait de l'eau dans les trous pour les pieds en pagayant, le kayak allait couler. Mais il a quand même eu ses réflexes de gros lourd : il a voulu faire du piratage et monter sur nos kayaks. Evitant de justesse le coup de pagaie de Denise qui lui était destiné, il s'est attaqué à Suzanna, qui n'avait jamais fait de kayak de sa vie. En se mettant debout sur son kayak pour sauter sur celui de sa pauvre victime, il est tombé à l'eau de manière spectaculairement ridicule, en s'assomant à moitié sur le bout de son embarcation. Et même sous le cagnard, l'eau bretonne est froide. Il est donc arrivé à moitié congelé sur une plage de galets ou il n'y avait personne. Pendant une heure, il n'a rien dit. Lorsqu'on est reparti, la marée était basse. En arrivant là où il fallait rendre les kayaks, on devait traverser une gigantesque étendue de vase puante. S'armant de courage, Suzanna (toujours au taquet) s'avance en essayant de sauter sur les rares endroits où il y a des algues tout en traînant son bateau. "Je vous ouvre la route, marchez dans mes pas ce sera plus facile pour vous" dit-elle, avant de se taper la glissade grand écart de la mort. Recouverte de vase, elle a continué à avancer vaillament après s'être bidonnée pendant cinq minutes.  Denise l'a suivie sans problème. Moi, mes méduses étaient trop grandes. Je marchais en les tirant avec mes pieds, et la vase faisait "Shhhhlourps". De temps en temps, j'en perdais une que j'étais obligée d'arracher de la vase avec mes mains. Je me suis retournée, et Jivé restait sans bouger, loin, sur la ligne de départ. "Ne m'attendez pas, j'attends que la marée remonte." Car il avait perdu ses tongs dans la vase. Denise et Suzanna, qui avaient rendu leurs kayaks, sont venues à la rescousse pour m'aider. Il a ensuite fallu que je prete mes méduses à Jivé pour qu'il décolle de son bout d'algues. Il a  fait le chemin du retour pieds nus.
Finalement, je ne suis pas le seul boulet ici.

7 avril 2008

L'adultitude, ou : Maintenant j'ai le droit de blaguer sur les vieux

Groumph à vous.
Le 1er avril, j'ai eu 20 ans, et ça, ça fait bizarre. Je voudrais pas basculer dans de la philosophie métaphysiquo-mathématique et tout le délire, mais dans 20 ans j'aurai 40 ans, et bientôt la trentaine. Et j'ai pas de mari. Juste un copain qui s'habille à peu près comme moi et qui, quand il voit Suzanna ranger sa timidité pour tenter de pécho un type plus vieux, fait des blagues comme : "Wahou mais c'est la fonte de la culotte glacière !"
(j'avoue j'ai pleuré tellement j'ai ri, mais c'était à cause des cocktails bizarres que m'avait fait ledit Jivé pendant la before, chez lui, avec tous les potes de l'école)

J'ai basculé dans l'âge adulte comme on bascule d'un tabouret de bar après neuf martinis. Je nageais dans l'adolescence, peinarde, mais la réalité m'a cruellement rattrapée !  A moi la crise de la vingtaine, à moi le démon de 10 heures moins le quart ! A moi la crême antiride à l'enzyme de nénuphar Guerlain à 260 euros le pot de 50 millilitres. A moi la musique classique, l'opéra, les Walkiries, Elizabeth Scharzkopf à cinq cents mille décibels ! 
J'ai essayé de me projeter 10 ans dans l'avenir, en prenant Jivé comme potentiel mari (Andy étant trop irresponsable et irrespectueux de la femme, il serait plutôt du style David Duchovny dans Californication). J'ai essayé de m'imaginer rentrant d'un boulot chiantissime, mon enfant unique me morverait dessus pendant que je le ferais manger, et je rejoindrais ledit mari assis dans son canapé pour regarder avec lui une émission sur les années 80 présentée par Flavie Flament.

Jivé a décidé de me faire un fête surprise pour mes vingt ans, mais il a envoyé le mail d'invitation à tous ses contacts amis msn, en oubliant de m'enlever, ce qui fait que j'ai ouvert le mail et que j'ai pu lire "FETE SURPRISE POUR LES 20 ANS DE DJIOUDITH , SOYEZ TOUS LA , ET DISCRETION ABSOLUE". Je voulais pas lui casser son truc, donc j'ai fait la fille hyper surprise quand il m'a proposé de venir chez lui, pour "boire un coup" avec les autres, et que tout le monde a fait "ouaaaaiiiiis bon anniversaire". Sauf qu'hier, une fille du TD lui a dit "Mais Jivé, tu l'avais aussi envoyé à Djou ce mail...". Il a dit 5 fois "mais quel con" en l'espace de 50 secondes. Je lui ai répondu que ce langage était innapproprié quand on portait des chaussures vernies à bout pointu. Alors il m'a expliqué la figure du mensonge par ommission chez Hannah Arendt.

Moi je ne trouve pas que le fait qu'il soit un gros boulet soit un problème, étant donné que j'en suis un aussi. Non, le seul problème de Jivé, c'est sa filleule. Le système de parrainage est défaillant dans cette école. Depuis le début de l'année scolaire, il traîne à ses basques une fille qui l'appelle "Parrain" en pouffant et qui lui propose d' "aller boire un coup avec d'autres premieres années" gloussement de pétasse à l'appui, quand elle croit que je n'entends pas. Problème, cette fille est plutôt pas mal et réussit à marcher avec des chaussures à talons. Mais j'étouffe mon agacement, je ne veux pas être une fille jalouse qui torpille toute la porcelaine dès que son copain regarde Basic Instinct. Cependant, Jivé a remarqué une sorte d'alourdissement de l'atmosphère de mon côté quand RelouGirl est dans le coin.
Lui : "Ecoute, ce n'est pas ma faute si cette fille a atteint une fonte de la culotte glaciaire assez avancée"
Moi : "Sa culotte is on fire"
Lui : "On ne peut le nier. Mais je lui ai déjà signifié de se calmer quand elle a dit que t'étais qu'une débile."
Moi : "Que j'étais une quoi ?"
Mais pas plus tard que jeudi, à ma fête surprise des 20 ans, elle se pointe chez lui avec ses copines, complètement beurrée (comment avait-elle su qu'il y avait une fête? mystère, mais le nombre d'"amis d'amis" était assez impressionnant, et des gens à qui j'avais dû parler 3 fois en 2 ans me souhaitaient un joyeux anniversaire comme si on avait été à la crêche ensemble). Et quand elle a tenté de grimper littéralement sur Jivé en gloussant et en tentant de l'embrasser, mon sang et les 3 grammes d'alcool qui étaient dedans n'ont fait qu'un tour. Denise a dû me faire un quasi plaquage de rugbyman viril pour ne pas que la fête se transforme en Fight Club. Mais à ma grande surprise, Jivé s'en est débarassé en faisant preuve d'une rare arrogance. Il lui a fait "Ecoute, le déguerpissement me semble être la seule solution possible pour toi. Parce que j'aimerais pas trop que tu gâches la fête de ma copine en faisant un malaise au milieu du salon." Tout ça pendant que Suzanna changeait de morceau, donc dans un relatif silence. Un halo héroïque entourait Jivé, j'ai même eu l'impression qu'il avait mis une cape et qu'elle flottait au grés des mouvements du ventilateur. La fille a décroché ses bras du cou de Jivé tel le bonobo mort, permettant à ce dernier d'aller courir chercher un mouchoir pour arréter son saignement de nez. Sauf qu'au lieu de s'en aller, la fille  commencé à vouloir suivre Jivé dans sa salle de bain. Mais Denise, qui descend directement du hooligan, l'a interceptée et lui a montré le chemin de la sortie.
Sur le chemin du bar de nuit, j'ai demandé à Jivé : "Quel était cet acte de bravoure?"
Lui : "Je sais pas je dois avoir l'alcool mauvais."

Ce week-end, je rentre pour fêter de nouveau dignement mes 20 ans avec Pénélope et Andy. Ils m'ont dit qu'ils avaient un cadeau "de la mort qui tue". Le suspense est insoutenable.

13 février 2008

The end has no end (ou, L'histoire sans fin ?)

Au Revoir Simone - Sad Song

Aux dernières nouvelles, Denise s'est pétée une dent dans un pogo et attend, telle la gamine de 6 ans, une autre dent (sauf que celle là sera en résine).
Aux dernières nouvelles, Jivé s'est acheté une veste rouge en soldes, et Denise lui a signifié qu'il ressemblait à un vendeur Darty. Jivé en a saigné du nez.
Aux dernières nouvelles, Suzanna a tenté de se convertir à la cigarette, pour faire comme la classieuse Charlotte Gainsbourg, mais, se tapant la sinhusite de l'enfer au bout de deux jours, elle nous a ainsi signifié qu'elle avait lamentablement échoué.

Tout ça pour vous dire que je ne veux pas laisser ce blog à l'abandon. Je préfère laisser cette petite note pas vraiment marrante, tout en pensant que peut être, je recommencerai à y écrire dans un jour, un mois, un an.
Parce que, sans blague, arrêter ce blog me parait difficile, et j'en ai pas super envie. Mais je sais pas pourquoi, d'une note par jour dans la grande période 20six, je suis passée à une note tous les 2 mois, sans même m'en rendre compte, après trois ans pile (ouais il est vieux ce con de blog).
Nan mais j'ai pas écrit depuis novembre, c'est quoi ce délire encore, moi je pensais carrément que ca faisait seulement un mois !
D'où la longue pause pour retrouver inspiration, voire même humour.
(Wahou, au bout de trois ans, ma première note presque sérieuse....)

Nan mais t'inquiète, ca se trouve, dans une semaine, j'aurai une inspiration de siphonné et j'écrirai une note fleuve, tel Flaubert !

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14 novembre 2007

Judith 2, Le Retour

Enfin, le retour d'Internet (et de l'inspiration) dans le studio !

En fait, Denise, dès la première soirée, a pété ma livebox, ce qui explique également ce silence... Il faut dire que la fille avait atteint un niveau assez élevé d'éthilisme, et elle voulait nous montrer une vidéo sur YouTube, mais elle s'est emmeélée les pieds et s'est littéralement écrasée sur mon bureau, ce qui a provoqué le jaillissement de la livebox qui s'est éclatée sur le sol, avant que Denise ne lui atterrisse dessus avec un gros crac.
J'ai toujours kiffé sa délicatesse.
C'est d'ailleurs toujours avec délicatesse qu'elle a rompu avec Ralph, son dandy punk violemment beau, par texto. Et lors d'une balade dans le centre ville, alors qu'on allait à la fnac, on a croisé le gars en question, et De nise a fait celle qui est vachement concernée par la devanture d'une boutique. Elle s'éternisit tellement que j'ai dû lui dire : "Ecoute Denise, arrête de regarder les marbres de ce magasin de pompes funêbres, il a changé de trottoire."

Mais parlons de ma relationship with Jivé. Jivé est, comme qui dirait, un brave gars. Même si parfois il me saoule à parler de l'insécurité sociale d'après Robert Castel, ou de la nation selon Schnapper (pas le petit crocodile, l'autre) (wow, cette blague valait moins que deux balles). ("Mais tu te rends compte que la société est elle-même créatrice de ses propres risques afin de tisser un lien d'interdépendance entre les individus reposant sur des peurs communes et un besoin toujours plus prégnant de nouveaux dispositifs de protection...")
Et quand je lui dis oh tais toi un peu on parlait de Sex & the City, il a un regard si triste qu'on croirait qu'un vilain lui a rayé son vinyle collector des Cockney Rejects.
(alors que, sans blague, c'est juste des mecs qui braillent comme des hooligans sur deux accords, en hurlant "Oi" à tort et à travers.)Mais surtout, depuis qu'il s'est acheté une platine vinyle dans un vide-grenier pendant les vacances, sa grande passion, c'est collectionner les vinyles.
Je me suis donc dit que pour ses vingt ans, j'allais lui acheter un supra vinyle méga collector.
Je cherche, je fouine dans unmagasins de dépot-vente musique, et je trouve Ze vinyle : un coffret collector Nick Drake Fruit Tree. A 80 euros. Dans la logique du qui ne tente rien n'a rien, je vais voir le vendeur, et je lui fais :
"Dites, c'est le bon prix qu'il y a marqué là?"
Lui : "Ben... ouais!"
Moi : Ah... C'est choqunant vous savez, je suis sûre que jamais Nick Drake n'aurait voulu que sa musique se vende à ce prix là. Monsieur, pensez à mon ami fan de Nick Drake qui pleurera de savoir que je n'ai pas pu acheter ce vinyle. Je vous en offre 15 euros.

Bien sûr le mec a ouvert des yeux comme des boules de pétanque, et a commencé à hurler que je ne savais pas de quoi je parlais, que c'était du méga collector de la mort qui tue, et autres billevesées.
J'ai ri en rejetant mes cheveux vers l'arrière, mais j'ai vite abandonné l'idée de faire du gringue à Roger, 50ans, étroit d'esprit, large du popotin.
J'ai alors placé mon argument ultime : "Ecoutez, si je ne peux pas avoir ce vinyle à 20 euros, ma vie n'est plus qu'une montagne de caca."
C'est à ce instant précis qu'il a eu des doutes sur mes capacités mentales.
J'ai donc reposé le Nick Drake la mort dans l'âme, et j'ai finalement acheté le Berlin de Lou Reed.
Et finalement, quand Jivé a ouvert le cadeau, il a été aussi heureux que si je lui avais offert le Collector Fruit Tree de Nick Drake.

Ma relationship with Jivé me vaut des commentaires de gens que je connais à peine, à l'école. Du : "j'étais sure que vous finiriez ensemble, je l'ai su dès que je vous ai vu faire les gogols pendant le cours de droit" (une fille de mon TD) au : "C'est ELLE la fille avec qui il sort? J'y crois trop pas, sa race, comment elle est pas belle !"
Mais bon, j'assume à fond ma pas bellitude, j'ai dit à Jivé qui voulait répondreun truc bad aux deux garces (un truc méchant à la Jivé, c'et à dire "Mesdemoiselles, sachez qu'il est totalement inélégant, voire même over-bitchy, de rire des défauts physiques d'une autre personne, surtout quand cette personne n'en a que très peu (je suis obligée d'inventer, je sais pas ce qu'il aurait dit réellement). En outre, pour ma part, sachez que seule la beauté de l'âme est propice à l'inclination du coeur. Et d'ailleurs, bande de morues lubriques, sachez que la méchanceté qui vous habite vous sortira par toutes les pores sous la forme d'horribles bubons purulents, la bave de crapaud n'atteint pas la Judith.") (et puis il aurait saigné du nez de s'être trop énervé.)

A part ça, Jivé a la fâcheuse tendance à penser qu'il est le centre de mon univers, même si j'arrive très bien à lui faire croire qu'il se gourre. Sauf que des fois, il se gourre vraiment. Exemple choisi, alors que j'étais à la bibliothèque en train de me gaufrer Norbert Elias qui parlait de trucs sales comme l'hygiène.
Lui : Et Dju, qu'est ce que tu fais, tu viens? On va boire un coup."
Moi "Ecoute Jivé, c'est pas posible, je bosse."
Lui : "Tu bosses? Toi? Qu'est ce qui va pas, dis moi tout."
Moi (à la limite de l'ultra-vénère) : Jivé, laisse-moi tranquille et arrête de me prendre pour une handicapée mentale.
Jivé : Oh, j'ai compris. Ecoute, si c'est pour me plaire, te donne pas cette peine, c'est pas pour ça que je sors avec toi, et, à mes yeux, tu n'es pas une handicapée mentale. Et puis je trouve ça mignon quand tu confonds Heidegger et Hegel. D'ailleurs, tu te souviens quand tu m'as dit que Habermas avait pécho Hannah Arendt? J'ai bien rig...
Moi (ultra vénère) : Jivé, si je lis Norbert, c'est parce que l'école a failli me renvoyer l'année dernière à cause de mes notes et de mon assiduité, comment dire, défaillantes. Alors, trève de billevesées mes motivations sont égoïstes.
Lui : Ah... Non mais bon, je croyais, parce qu'on en a parlé ce midi. De Norbert. Avec Denise. C'est pour ça.
Je lui ai répondu que jamais je ne lirai du Norbert pour quelqu'un d'autre que moi-même et un prof .
Il a pincé les lèvres et a fait : Je peux t'aider si tu veux, j'ai lu des études sur Norbert.
Je lui ai répondu que mais non, vas-y, t'embête pas. Parce que, sans blague, c'est surement pas pour ça que je suis avec lui.

C'est d'ailleurs grâce à cet exposé que j'ai rencontré Hans, un étudiant étranger autrichien. Il s'est ramené et a fait : "C'est toi Youdith ?"
"Non, moi c'est Ju... Heu, oui, c'est moi."
"J'ai envoyé un mail au prof et il a dit à moi que tu faisais le même exposé que moi, mais je ne comprends pas l'exposé."
J'ai donc tenté de lui expliquer, et ça se voyait qu'il se concentrait à mort. Son front se plissait, ses sourcils formaient des accents circonflexes. Et finalement, il comprit. Et comme il a eu une note tout à fait acceptable, maintent, il nous tape souvent la discut' et s'incruste parfois quand on sort.
J'ai aussi rencontré Philomène (oui selon elle, ses parents sont tout ce qu'il y a de plus stranges dans ce que l'époque psychédélique a pu engendrer, et ils ont appelé son frêre Hyppolite ("ils kiffent la mythologie")) qui faisait du co-voiturage vers Paris. Il y avait aussi un mec, mais il n'a pas ouvert la bouche et a lu toute la durée du tajet (sans vomir, exploit, ce gars est un extra-terrestre). Sauf que malgré le fait qu'on ait vraiment rigolé et qu'elle ait de bons gouts musicaux, jamais je ne retenterai l'expérience. A un moment, j'ai carrément cru qu'on avait fait un virage sur deux roues ("mais nan qu'est-ce que tu racontes, on n'est pas dans Die Hard"), et j'ai cru qu'on allait tous mourir quand elle a forcé le passage à un camion tétu sur une voie d'insertion (j'ai même entendu le type derrière dire un truc style : "Sainte Marie Mère de Dieu !")

Mais avant tout ça, il y a eu l'intégration des premières années. C'était aussi marrant que l'année dernière qauf que je n'avais plus l'impression qu'on me prenait pour un bébé. Par contre, je suis marraine d'un type (Alexandre), et la première chose qu'il a fait, c'est me demander toutes mes disserts de l'année dernière. J'ai pas trop kiffé. Surtout que le type est so unglamorous. Pendant la soirée boîte il s'est mis entièrement nu sur le podium, avant de vomir sur une fille et de se casser la gueule sur un gars qui arborait, le lendemain, un énorme cocard.
"Au moins, m'a dit Jivé, ma filleule ne m'a rien demandé et s'est tenu correctement"
Je lui ai répondu que draguer son parrain qui était visiblement avec une autre fille, en se bavant dessus et en gloussant comme une pétasse, n'était pas ma définition du fait de se tenir correctement.
Jivé : "Oh la jalouse..."
J'ai failli lui mettre une tarte, mais j'ai préféré rire.
Sauf que depuis, cette fille n'arrête pas de le coller.

Bon, j'ai pas tout dit trop de trucs se sont passés. Je me fais pardonner avec une vidéo de Bat for Lashes, okay? Allez quoi....

8 septembre 2007

Is It College Yet?

Avoue que même si elle est habillée et maquillée comme une prostituée, PJ Harvey garde la classe ultime...

Mais parlons d'un autre genre de femmes, le genre bébé prostituée à forte tendance Casimir (pour la nostalgie). je veux parler des Spice Girls...
Elles vont nous faire un concert pour les dix ans de leur formation, si c'est pas mignon tout plein.

RETOUR EN ARRIERE : dans la cour de récré. Mes copines et moi, on s'entraine à fond sur la choré des spice girls pour la kermesse de fin d'année. Comme de par hasard, j'étais Emma Bunton la blonde Baby-Spice à forte tendance mini-pétasse avec ses boots compensées de sex-shop. Celle qui faisait Geri était une sorte de tyran en jupe à volants, mais vu que c'était elle qui m'avait appris à faire mes lacets en petite section de maternelle, je lui vouais un relatif respect. Celle qui ressemblait le plus à l'originale, c'était celle qui faisait Victoria : un air dédaigneux et ennuyé, comme si elle allait se tirer une balle dans le citron juste pour arrêter de se faire chier.
La fausse Geri, à son goûter d'anniversaire, nous avait passé la cassette vidéo Spice Power (ou un truc comme ça) le film des Spice Girls. Je n'ai pas grand souvenir de ce film, à part le fait que leur copine moche commence accoucher dans une discothèque, ce qui m'avait dégoutée d'avoir des enfants. Et deuxièmement, avec leur car trop moche, Victoria au volant le fait décoller du pont qui se relève en hurlant "accrochez vous à vos chaussettes les filles", ce que j'avais pris pour une erreur de traduction.
Mais j'étais sure d'une chose, les Spice girls étaient des fausses adultes, et je ne voulais pas être une Spice Girl.
Alors j'ai quitté les fausses Spice Girls du jour au lendemain, et elles ont recruté une Emma Bunton brune. La honte.

Mais assez parlé de ces êtres hybrides que furent les Spice Girls.
Mon mois d'aôut s'st déroulé comme se déroule un mois d'août à Paris. Traîner dans la rue, regarder avec méfiance les Parisplageurs, tout ça avec quelques amis. Pénélope a mis un frein à notre voyage à Londres pour cause de budget serré. J'en ai profité pour passer mon permis, mais j'ai pris une énorme confiance tout à coup, et je suis entrée à fond les manettes dans une rue à sens interdit. Le coup de frein qu'a donné l'examinateur a failli m'envoyer la tête dans le volant, et m'a confirmé le fait que je devrai continuer à faire peur à ma mère en conduisant avec elle ("Ju, c'est une priorité à drooooiiite arrête tooooooooi" et autres billevesées.)
J'en viens à souhaiter la rentrée de toutes mes forces.
Des fois je me fais peur.

5 août 2007

Graou Graou

Oui il y a des rappeurs à casquettes que j'aime, et alors? J'ai même envie de hurler "graougraoumaïkeskinner, pourquoi tu ne ramène pas ton derrière dans cette ville où j'étudie, histoire de faire un concert, heiiin?" C'est te dire.
En plus, la chanson de la vidéo précédente me sort par les oreilles tellement je l'ai écoutée.

J'arrive pas à croire que j'ai oublié de vous raconter LE moment fort de mes vacances en Bretagne. Il s'était arrété de pleuvoir, et il faisait (presque) soleil. J'étais donc descendue sur la plage avec Anne, quand soudain, un nain de six ans et demi jette son ballon qui m'atterrit avec  la violence d'un missile sur la tempe (et même un ballon en plastoque Nemo, ça fait mal tant à l'ego qu'à la tête). Sa mère accourt : "Ca va vous avez rien?" Et là, Dieu seul sait pourquoi (ou bien peut-être n'a-t-il pas bien compris, Lui non plus) Anne nous effectue un craquage de slip digne de la fête du slip, et elle hurle : "Ouais tout va bien, sauf que votre gosse l'a à moitié assommée avec son ballon en plastoque!" Tout de suite la dame s'enflamme : "Mais c'est pas vrai! Me gueulez pas dessus, c'est pas du respect, et gnagnagna"
Anne : "Vous croyiez qu'on allait vous accueillir avec des bisous peut être? On vous respecterait si vous éleviez bien vos enfants." et blablabla, et vas-y que je te hurle dessus avec ma voix de clopeuse que tu es une mauvaise mère et que les touristes savent jamais se tenir.
Je me suis sentie génée ô combien. Quand la mère et son fils se sont éloignés, j'ai fait à Anne : "T'sais, c'est pas grave, c'est qu'un gosse, donc par définition, il a encore du mal avec les mouvements simples, comme : viser."
Elle m'a juste répondu : "J'aime pas les gosses."
Violent.

Sinon, Mercredi, je suis allée fêter les 20 ans de Denise qui habite à Brest (la Bretagne me poursuit). Il y avait Jivé, Suzanna, Ralph (copain de Denise) et quelques sympas du TD, mais pas beaucoup, parce que tout le monde est en vacances dans des endroits exotiques (comprendre par là : plus exotique que la Bretagne, qui certes comporte sa faune qu'on ne voit pas chez nous (bulots, bigorneaux, menhirs-ah non ca c'est la flore) mais qui en revanche, n'a pas le soleil que l'on voit chez nous.). Elle avait ramené quelques potes à elle, de son lycée. Mais ils sont restés entre eux, un peu. Du moins jusqu'à ce qu'ils soient ivres et qu'ils se mettent à vouloir pécho. J'ai eu une discussion très philosophiques avec Jivé sur l'origine du monde. Extraits :
Moi : "Mais enfin, t'sais bien que les bébés ça naît dans les choux."
Lui : "Mais nan, seulement les garçons, les filles, ça nait dans les roses."
Moi : "Ah bon?"
Lui : "Ouais, c'est pour ça qu'on pue de la gueule."
Après, on a dansé un peu, et comme tu ne t'en doutes pas le moins du monde, on s'est embrassés. Parce que quand même, Jivé, il est beau et drôle, même s'il a un fort potentiel relou et des chaussres vernies. Je pense que ça signifie qu'on est plus ou moins ensemble, parce qu'il a dit très fort : "Ah bah quand même, tu t'es décidée!" ce que je n'ai pas trouvé très classieux. Après on s'est assis sur le canapé, et Denise s'est ramenée en hurlant : "Ah ben enfin, vous vous êtres décidés !" Pourquoi tout le monde est relou comme ça, je me suis demandée. Mais j'ai stoppée ce monologue intérieur (comme Virginia Woolf) quand Denise a de nouveau hurlé : "Allez, et maintenant, on sort." Et on est tous allés se taper une bière dans un bar. Et là, Suzanna, qui me semblait bien saoule après trois bières et tout le Passoa qu'elle avait bu avant, me fait en postillonant sur le ton de la confidence (alors qu'elle parlait méga fort pour couvrir la musique) : "Nan mais t'sais Jivé il m'avait dit un jour qu'il voulait être avec toi, mais lui dit pas qu'c'est moi qui t'l'ai dit."
"C'était quand?"
"Ohlala, mais au début de l'année, vers fêvrier par là"
Wow.
Je me dis qu'en attendant la rentrée, j'aurais le temps de m'y faire. J'espère que ça le fera plus qu'avec Stiveune, ce naze (je devrais déjà avoir oublié son nom, mais, c'est un peu comme la formule du périmètre d'un cercle, des fois ça ressurgit de notre mémoire, on ne sait pas trop par quel miracle)

Je réfléchis très fort à un nouveau titre, mais j'arrive pas à trouver quelque chose de bien pour le moment. Rrha.

29 juillet 2007

** Spectacle Son et Lumière **

J'ai pas posté. Certes.
Je rattrappe le coup en te disant que je m'engage à remplacer le petit lecteur radioblogclub par un gros lecteur youtube/dailymotion pour un spectacle son et lumière durant les vacances. Je commence par Mr Hudson & the Library. C'est pas du grand art, hein. Mais comme ça tu l'auras dans la tête toute la journée, ça t'apprendra à te plaindre (gnniiiahahahahahahahahahararar).
(en plus tu te dis : han wahou, trop classe ce gars avec son petit papeau et sa veste et sa cravate et sa petite gueule d'arrogant. ouais sauf qu'il a un baggy en bas (yaaaah crime contre la mode avec le haut), et ça se voit pas. )

J'ai bien fini mon job dans cette banque méga naze. J'ai quitté Linda la comptable et son parfum de moisi; et Barbara la mangeuse siphonnée de pâté de légume. Ma joie n'a eu d'égale que mon envie de m'acheter 50 CD pour fêter l'affaire. Plus jamais je ne travaillerai. Je me marierai avec un homme riche et je passerai mes journées à regarder les feuilletons allemands ("L'Enfant de l'Amour" "Un Noël d'Amour" "Amour et Randonnée Pédestre", etc)  sur la 6 avant de rejoindre mes copines pour aller faire du shopping. Et ma futilité aurait une légitimité. Trop le pied baby.

Andy ne pouvait plus aller à Londres en juillet, et on a dû déplacer le voyage en août (quel relou). Donc, hop, mes parents m'ont embarquée en vacances. En Bretagne. J'ai eu beau dire "vous savez, la Bretagne, c'est comme la Grande-Bretagne, mais en plus petit. Ca veut dire que là bas aussi il pleut et personne n'est bronzé."
Rien n'y fit, comme tu t'en doutes, car les parents ne savent pas reconnaître qu'ils ont tort, même quand il semble indéniable qu'aller en Bretagne, alors qu'à Paris il fait déjà un temps pourri, ferait soulever un sourcil inquiet (voire un sourcil désespéré) à n'importe qui.
J'ai réussi à me faire quelques potes. Dont un qui a cru pendant une semaine que je m'appelais Justine (encore? mais pourquoi?) et qui la deuxième semaine, m'a dit : "Ecoute j'ai pris l'habitude de parler de toi en t'appelant Justine, alors je continue."
Je lui ai fait "T'es riche?"
Il m'a répondu : "Non"
"C'est bon, j'aurai pas à t'épouser."
Les autres étaient plus sympas. Surtout une fille, Anne. Sa phrase préférée : "On va en boîte?"
Ces vacances étaient pas si horribles finalement. Mais je ne sais pourquoi la pluie s'acharne. La France est contaminée par la Grande Bretagne, c'est moi qui vous l'dis !
Passons.

Bon, ce post est pas génial, mais là, je sais pas pourquoi, j'ai autant d'énergie qu'une méduse insomniaque. Pas very funky baby.
Et sans vouloir changer de sujet, je songe à changer le nom de ce blog qui est incompréhensible depuis trop longtemps (pourquoi poufpouf girls au pluriel, etc) et mon avatar. Quand j'aurais bu 34 cafés et 52 boissons énergisantes, je réfléchirais à ça.

14 juin 2007

Harry's Potter contre le Pâté de Légumes

Aaah! Mes ammmmmis, comme dirait le regretté Helmut Perchu, rendez vous compte: Je fais un job d'été où il faut réfléchir... Qui a déjà vu ça? Pire, j'ai été convoquée à une réunion de service, avec Barbara. Et le chef de service, au milieu de son discpours à s'en faire sauter le caisson sur le vieillissement de la clientèle, nous pose une question. Une vraie.
"Et vous, jeunes, vous en pensez quoi? Que notre banque est une banque de vieux?"
J'ai répondu : "Bien sûr que oui. Mais, écoutez Hubert, la solution est simple, virez Linda la comptable et l'âge moyen du personnel pourra chuter de quelques dizaines d'années ce qui permettra de proposer des trucs innovants pour les jeunes. Linda est comme une bombe lacrymo pour les clients, regardez ses cheveux, on dirait des toiles d'araignées."
Non en fait, mon être ne fut que mutisme.
Je regarde Barbara en levant un sourcil. C'est vrai elle a toujours les réponses que les adultes attendent. Mais elle me jette un regard de hamster pris dans les phares d'une trotinnette.
"Okaay, nous fait Hubert, j'ai compris. Bon, et vous proposeriez quoi si vous étiez à notre place."
"Mais Hubert, a ri mon double cosmique muet, je ne serai jamais à votre place! Plutôt me pendre avec un fil à scoubidou!"
Quand tout à coup je pense à Suzanna qui me suppliait de me faire parrainer par elle à France Loisirs pour qu'elle puisse gagner un grille-pain high-tech (ou que ne sais-je). Et je lui avais répondu "heu Suzanna, pour ta gouverne, France Loisirs, c'est pas le top du facheune"
J'ai donc tapé du poing sur la table, enflammée par cette idée : "Et le parrainnage? tout jeune entre 18 et 25 ans parainnant quelqu'un reçoit quelque chose. Mais un truc bien, pas un grille-pain high tech ni..."
Et là, Barbara me coupe et hurle : "Ouaaais, c'est une super idée! Y a ça à France Loisirs ! J'ai gagné une machine à faire du pain!"
Hubert s'est gratté le menton et a dit que mouaif. Style, je suis pas convaincu.
C'est la faute à Barbara, elle m'a torpillée mon idée avec ses conneries sur le pain.

Et puis, un jour (je sais plus quand, il faisait soleil) j'en ai eu marre de penser du mal de Barbara. C'est vrai on dit du mal, on pense du mal, et on aura plus d'amis en final. Ou alors que de gens aigris et vieux comme Linda la comptable. Pour être en osmose avec elle, j'ai apporté mes sandwichs, et on est allées sur un banc. Dès que j'ai sorti mon sandwich, elle m'a fait : "C'est du pain Harry's?"
Moi : "Ouais"
Elle : "Manger du pain Harry's, c'est mal."
Moi : "Tu veux dire, mal comme : tuer des bébés castors, brûler des camionnettes de livraison et prendre de la drogue?"
Elle : "Le pain Harry's est gras, trop salé, trop blanc, sans aucune fibre. C'est mauvais pour la santé."
Soit.
Mais quand j'ai sorti mon sandwich au nutella, elle m'a fait : "La nutella, c'est mauvais pour la santé."
Et là, j'ai vraiment su que c'était la dernière fois que je me faisais un déjeuner en tête à tête avec elle.

Sinon, le week end dernier, vu qu'il faisait beau, on s'est baladés aux Buttes Chaumont avec Pénélope et Andy. On a échafaudé des plans de voyage à Londres pour Juillet. Et hier, Andy m'a téléphoné et m'a hurlé : Djiou, j'ai un super plan sur internet avec un hôtel super bien placé ! Je réserve?
Après une heure de réflexion et un intense discussion avec Pénélope, on a décidé de partir en Juillet pour Londres!

J'ai un peu rigolé quand j'ai vu qu'on atterrissait sur mon blog en écrivant :"comment faire des cerises en bocal"
Mon conseil : tu prends des cerises, tu les mets dans un bocal, et paf, ça te fait des cerises en bocal!
Au fait, j'ai remarqué une multiplication du pseudo poufpouf sur internet, je me sens comme une clonée.
(Au fait 2, j'ai régulièrement des visiteurs de Suède. P... Peter.. c'est toi?)

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